Par SLK News
Mieux comprendre la guerre qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Informer, mobiliser et sensibiliser le public sur les enjeux historiques, politiques, économiques et écologiques de la guerre la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale, c’est le choix d’Amandine Piango, à la tête de l’agence de communication Ritalined. Cette rencontre aura lieu ce vendredi à partir de 19h à la Gaîté Lyrique.
Au programme, une conférence avec plusieurs intervenants dont Thierry Michel, réalisateur belge (L’Empire du Silence), Carlos Martens Bilongo, député français d’origine congolaise engagée pour le retour de la paix en RDC, Dr Amzat Boukari-Yabara, historien et auteur (Africa Unite) et David Kithoko, activiste et co-fondateur de Génération Lumière, association écologiste et de solidarité internationale agissant pour la justice environnementale dans la région des Grands Lacs africains et en France. L’artiste Covco E. Kikaya, fondatrice d’infinite fxx livrera une performance sur l’art de la lyrique congolaise.
L’accès à l’événement est gratuit sur inscription. Les partenaires sont : Tétons Marrons, Bissai Media, We are naifs magazine (côté médias) et les associations : Alter-natifs Congo et Génération lumière.
Il est également possible de soutenir les populations déplacées en participant à la cagnotte :
https://www.gofundme.com/f/soutien-aux-victimes-oubliees-de-la-guerre-a-lest-du-congo
Plongée au coeur d’une crise humanitaire, la situation des déplacés est inhumaine. Ces derniers en particulier les femmes et les enfants sont les premières cibles de la guerre en RDC. Souvent victimes de violences sexuelles à cause de l’insécurité grandissante. Au total, le pays compte plus de 7 millions de déplacés internes.
« Depuis le début de l’année 2024, l’armée rwandaise et le groupe armé M23 ont bombardé sans discernement des camps de déplacés et d’autres zones densément peuplées près de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les forces armées de la RD Congo (FARDC) et des milices alliées ont exposé les personnes déplacées dans les camps à un risque accru en déployant de l’artillerie à proximité. Les deux parties ont tué des habitants des camps, perpétré des viols, entravé l’acheminement de l’aide humanitaire et commis d’autres abus. » (extrait d’un article de l’ONG Human Rights Watch).
Depuis plusieurs mois et années, les hashtags FreeCongo, Congoisbleeding, RwandaisKilling sont utilisés sur les réseaux sociaux pour dénoncer la guerre et l’agression du Rwanda en RDC. Cette mobilisation prend davantage d’ampleur et différentes actions de collectifs et d’associations se multiplient pour briser le silence et réclamer un retour à la paix immédiate au pays de Lumumba.
Pour en savoir et suivre les prochains événements :
Informer. Inspirer. Encourager 
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