Ces épines, elle ne les voit plus

Elle a encore marché sur des épines,

Ses pieds sont ensanglantés,

Les pièges, elle ne les voit presque jamais,

Ou peut être qu’elle s’obstine.

Elle a encore cette flèche plantée dans le dos,

Elle ne l’a pas encore ressorti parfois elle en ressent encore la douleur parfois elle en oublie la sensation.

Façonnée par ses épines, elle a fini par comprendre que le monde réel n’était qu’un simple passage.

A quoi bon extérioriser sa rage ? Autant tourner la page ? Mais laquelle, il y en a tellement… cette page juste devant … cette page où ton sang a encore jiclé… cette page où la peine d’hier t’a transformé en guerrière ou en passagère.

Le poids de la souffrance n’a plus aucune résonance,

Comme le ciel à 4h du matin ne répand plus sa lumière,

Cette étape de sa vie a pris un nouveau sens.

Dans ces errances nocturnes, elle écoute encore ce cantique avec les mêmes paroles de vie : « Nzambe Bolingo, oza bolingo ».

SLK

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