Le premier sommet de l’état de la diaspora africaine a eu lieu à Paris, ce jeudi 24 octobre. Cet événement avait pour but de présenter les membres du gouvernement ainsi que les différents plans d’actions.
L’heure est à la (re)construction pour enfin écrire une nouvelle histoire de l’Afrique. Le premier ministre du gouvernement Georges Louis-Tin (ancien président du Cran, le conseil représentatif des noirs de France) présente le déroulé de cette journée qui se veut historique.
Le ton est donné, ce sommet est un moyen de rassembler la diaspora et surtout concrétiser son impact historique et économique par une organisation internationale.
La délégation de la République Démocratique du Congo (RDC) est bien représentée et soutient l’état de la diaspora africaine.
Dans son programme de reconstruction, plusieurs ministres ont été investi et une carte d’identité leur a été remise.
Parmi les grands axes, la création d’une banque, d’une compagnie aérienne avec des réductions, l’accès au réseau et à la chambre de commerce d’Amérique latine et des Caraïbes. « Il est temps de créer une image de l’Afrique positive, de redynamiser le marché africain et de renverser la fuite des cerveaux. Il faut changer l’histoire du continent africain » a poursuivi Wadia Aït Hamza, ministre de la jeunesse.
Une Afrique inspirante et forte. C’est l’objectif phare de l’état de la diaspora africaine et tous les leviers sont mobilisés.
La santé avec Quen Diambi Kabatu, ministre de la santé de l’état de la diaspora africaine :
La comtesse Emmanuelle Vidal Simöes de Fonseca, ministre des arts, de l’artisanat et de la culture :
Intervention de Claudy Siar, journaliste chez RFI.
Yassine Bellatar, présent également se charge de la banque de l’état de la diaspora :
Si l’engouement était à son comble au départ. La journée s’est malheureusement achevée avec quelques tensions.
La conférence de presse a été brutalement interrompue. Certains opposants ont investi la scène pour délivrer leur message :
Les opposants ont revendiqué une imposture. Pour eux, l’état de la diaspora n’est pas transparent et manque de crédibilité car il n’inclut pas les associations et organisations principales de France. Grâce Louembo a également fait part de son désaccord en distribuant le communiqué de presse signé « Afrique Telema ». Ils reprochent au président de la diaspora de ne pas avoir daigné inviter la majorité des acteurs de la diaspora de France.
Cet événement s’est terminé sous une note électrique avec des incompréhensions. Mais espérons que ces tensions soient résolues pour enfin poursuivre l’avancement d’un projet bénéfique pour l’Afrique et sa diaspora.
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