Par Clint Zembo NSONSA, militant pour la cause africaine.
Qui est Simon Kimbangu ?
Simon Kimbangu est né à Nkamba (RDC) le 12 Septembre 1887. Orphelin de mère dès son plus jeune âge. Il a été élevé par sa tante maternelle : Kinzembo. Le nom Kimbangu signifie : « Celui qui révèle le sens caché des choses ». Il a été scolarisé à l’école de la mission baptiste au sein de laquelle il a reçu une éducation chrétienne et appris à lire et écrire dans sa langue maternelle : le Kikongo.
En 1913, Ndompetelo Mpata mia Mbongo, l’oncle de Kimbangu mourut. Conformément aux coutumes du clan, avant sa mort, il avait demandé à son neveu d’épouser Marie Muilu Kiawanga avec laquelle il avait déjà une fille : Nelly Nkitudia. Le mariage coutumier entre Simon Kimbangu et Marie Muilu Kiawanga est célébré la même année. La cérémonie religieuse du baptême puis du mariage de Kimbangu et de Marie Muilu est célébrée le 4 Juillet 1915 dans la rivière Tombe à Vula, non loin de la mission Ngombe-Lutete.
De leur mariage naquirent à Nkamba trois enfants : Charles Daniel Kisolokele Lukelo (né le 12 Février 1914), Salomon Dialungana Kiangani (né le 25 Mai 1916) et enfin Joseph Diangienda Kuntima (né le 22 Mars 1918).
Pour nourrir et élever ses enfants, Kimbangu travaillait durement. Il labourait la terre et cultivait ses plantations. Il avait l’habitude pendant ses heures de repos de lire la Bible et d’approfondir ses connaissances sur la spiritualité.
Sa mission sur Terre
Un jour, une voix l’interpella : « Kimbangu ! Il est temps que tu commences le travail pour lequel je t’ai envoyé sur Terre » ! Kimbangu était bouleversé. Rapidement, il prit ses outils et retourna au village. Le soir, il s’enferma dans sa chambre en gardant son secret. Soudain, il entendit la même voix que durant la journée : « Kimbangu… Ne crains rien. C’est toi qui as été choisi pour libérer ton peuple et le conduire sur le chemin de la liberté ».
Cependant, cette mission confiée par le Dieu tout-puissant (Nzambi Mpungu Tulendo en Kikongo) était trop difficile pour Kimbangu. Il décida donc d’aller travailler à Kinshasa afin d’être à l’abri des appels de Dieu. Avec son ami Mfinangani ils entamèrent un trajet de plus de 250 km à pied pour Kinshasa en passant par Yanda, Nsala, Ngombe-Lutete, Ngombe-Matadi, Mbanza-Ngungu, Inkisi, Madimba…
En Décembre 1920, Kimbangu fut engagé aux huileries du Congo belge (HCB) en tant que pointeur. Son travail consistait à répertorier les fûts entrants et expédiés, et seules les personnes sachant lire et écrire pouvaient occuper ce poste. Kimbangu entretenait de bons rapports avec ses supérieurs et avec ses subalternes. Il était simple, confiant et il accomplissait ses tâches avec rigueur.
A la fin du mois de Décembre 1920, les ouvriers étaient assis devant le bureau de paie. Un colon distribuait les salaires et les autres veillaient à l’ordre. Les ouvriers entraient à tour de rôle. Arriva le tour de Kimbangu qui s’apprêtait à recevoir son premier salaire. Le colon dit à Kimbangu : « Je suis désolé. Mais tu viens à peine de toucher ton argent… Je l’ai noté ici… ». Kimbangu répondit : « Monsieur, je vous assure que je n’ai rien reçu jusqu’à présent ». Le colon dit ensuite à Kimbangu : « Je suis désolé… Tu peux rejoindre tes collègues à l’extérieur. Tu n’auras pas droit à deux salaires ». Kimbangu répondit au colon : « Mais non, Monsieur. Pourquoi percevrais-je deux fois mon salaire »? Le colon dit à Kimbangu : « Que dis-tu ? A qui appartient alors cette signature figurant à côté de ton nom ? Regarde ».Kimbangu répondit : « C’est bel et bien la mienne mais je n’ai rien reçu et rien signé. C’est la première fois que j’entre dans votre bureau » ! Sans comprendre qui a pu signer et toucher la paie à sa place ; soucieux, il alla expliquer sa tristesse à ses amis. Par solidarité, ces derniers prélevèrent quelques francs sur leurs propres salaires et les donnèrent à Kimbangu afin que ce dernier puisse vivre durant le mois.
Simon Kimbangu reprit son travail malgré l’incident survenu au moment de la paie et à la fin du mois de Janvier 1921 il se rendit au bureau de paie. Le colon lui dit : « Que veux-tu encore ? Tu viens à l’instant de toucher ton salaire. Sors » ! A la fin du mois de Février, les amis de Kimbangu prirent l’initiative d’aller le chercher chez lui. Ils l’accompagnèrent devant le bureau de paie afin d’éviter que la même situation ne se répète. Par mesure de précaution, ils l’entourèrent et lui demandèrent de ne pas s’éloigner de leur groupe. A distance, ils observèrent l’attitude de l’agent payeur. Les amis de Kimbangu reçurent leur paie et maintenant c’était au tour de Kimbangu. Mais l’agent payeur voulait s’en aller et donc Kimbangu et ses amis décidèrent d’aller le voir. Kimbangu dit à l’agent payeur : « Monsieur, cette fois-ci, mes amis sont témoins. Vous avez payé tout le monde, sauf moi ». L’agent payeur dit à Kimbangu : « Tu ne me tromperas plus, Kimbangu. Tu es le premier ouvrier à avoir reçu la paie et à avoir signé ta fiche. Je me rappelle bien de ton passage dans mon bureau. Laisse passer les autres ». Les amis de Kimbangu dirent à l’agent payeur : « Non, Monsieur, nous sommes témoins. Depuis l’aube, nous ne l’avons pas quitté un seul instant, et nous affirmons qu’il n’a pas encore reçu son salaire. Croyez-nous » ! L’agent payeur déclara : « Pour cette troisième fois, la situation devient vraiment inquiétante ! Qui est donc ce mystérieux personnage qui perçoit le salaire de ce Monsieur ? Il faut que j’avertisse mes supérieurs car nous devons mener une enquête » ! Le soir dès son retour au camp, Kimbangu était triste et il s’enferma dans sa maison pour interpréter l’origine du mauvais sort qui le pourchassait. Tout d’un coup, Dieu lui dit : « Kimbangu ! Ne cherche pas l’origine de ta situation actuelle ! Tu dois poursuivre la mission que je te confie. Tu dois conduire ton peuple sur la voie de la liberté et du salut ». Kimbangu dit à Dieu : « Mon Eternel ! C’est donc toi qui es à l’origine de tout ce qui m’arrive. Ah ! Maintenant, je comprends… ». Le lendemain, Kimbangu se rendit dans les locaux de son entreprise pour rompre son contrat. Ensuite, il alla annoncer à ses amis qu’il allait retourner à Nkamba.
Le 6 Avril 1921 à l’aube, l’Eternel apparaît de nouveau en esprit à Simon Kimbangu. Il lui dit : « Kimbangu !!! Lève-toi, il est temps de te mettre au travail ! Ne crains rien, je suis avec toi ».
Au cours de sa mission, Simon Kimbangu fit plusieurs miracles grâce à l’aide de Dieu tout-puissant. Par exemple, il guérit plusieurs malades et ressuscita même des morts. Et grâce à tout cela, sa renommée s’élargissait, ce qui dérangeait fortement les colons.
Sa fameuse prophétie
Le 10 Septembre 1921 à Mbanza-Nsanda, Simon Kimbangu livra un message prophétique :
« Mes frères et mes sœurs… L’esprit est venu me révéler que le temps de me livrer aux autorités est arrivé. Retenez bien ceci : avec mon arrestation, commencera une période terrible d’indicibles persécutions pour moi-même et pour un très grand nombre de personnes. Il faudra tenir fermement car l’Esprit de notre Dieu Tout-Puissant, Nzambi-a-Mpungu Tulendo ne nous abandonnera jamais. Et il n’a jamais abandonné quiconque se confiant à lui. Car il est la vie, l’amour, le feu, la force, la douceur et la grâce.
Les autorités coloniales vont imposer à ma personne physique un très long silence, mais elles ne parviendront jamais à détruire l’œuvre que j’ai accomplie car elle vient de notre Dieu, le Père Tout-Puissant.
Certes, ma personne physique sera soumise à l’humiliation et à la souffrance, mais ma personne spirituelle se mettra au combat contre les injustices semées par les peuples du monde des ténèbres qui sont venus nous coloniser et nous envahir.
J’ai été envoyé pour libérer les peuples du Kongo et la race noire mondiale. L’homme noir deviendra blanc et l’homme blanc deviendra noir car les fondements spirituels et moraux, tels que nous les connaissons aujourd’hui, seront profondément secoués et ébranlés.
Les guerres perpétueront à travers le monde. Ainsi, l’Afrique sera libre.
Les décennies qui suivront la libération de l’Afrique seront terribles et atroces car tous les premiers gouvernants de l’Afrique libre travailleront au bénéfice des Blancs.
A ce moment, un grand désordre spirituel et matériel s’installera. Les gouvernants de l’Afrique entraîneront, sur le conseil des Blancs, leurs populations respectives dans des guerres meurtrières et s’entretueront.
La misère s’installera. Beaucoup de jeunes quitteront l’Afrique dans l’espoir d’aller chercher le bien-être dans les pays des Blancs.
Ils parleront toutes les langues des Blancs. Parmi eux, beaucoup seront séduits par la vie matérielle des Blancs. Ainsi, ils deviendront la proie. Il y aura beaucoup de mortalité parmi eux et certains ne reverront plus leurs parents et leur Afrique.
Il faudra une longue période pour que l’homme noir acquière sa maturité spirituelle. Celle-ci lui permettra d’acquérir son indépendance matérielle.
Alors s’accomplira la troisième étape. Dans celle-ci naîtra un grand roi divin. Il viendra avec ses trois pouvoirs : le pouvoir spirituel, le pouvoir scientifique et le pouvoir politique.
Je serai moi-même le représentant de ce roi. Je liquiderai l’humiliation que, depuis les temps les plus reculés, l’on n’a cessé d’infliger aux Noirs par l’esclavage et la colonisation.
Car, de toutes les races de la Terre, aucune n’a été autant maltraitée et humiliée que la race noire.
C’est pour cela, chers frères et chères sœurs, continuez à lire la Bible. A travers ses écrits, vous arriverez à discerner les actes de ceux qui sont venus vous apporter ce livre et les écrits ou principes moraux contenus dans ce livre. Il faut qu’un voleur soit saisi avec l’objet qu’il a volé.
Et oui !
Nous aurons notre propre livre sacré, dans lequel seront écrites en Mandombe * des choses cachées… Un instructeur viendra avant mon retour pour écrire ce livre et préparer l’arrivée du roi.
Il sera combattu par la génération de son temps, mais petit à petit, beaucoup de gens comprendront et suivront son enseignement.
Car sans cet enseignant, qui préparera les peuples africains ? Car l’arrivée du roi sera meurtrière et sans pardon.
Alors, il faut que les peuples d’Afrique et du Kongo soient instruits avant cet événement.
Vous ne savez pas encore ce qu’est une guerre spirituelle. Quand les peuples du Kongo commenceront à se libérer, tout pays qui osera attaquer le Kongo sera englouti sous les eaux.
Vous ne connaissez pas encore la puissance de ceux qui sont envoyés par le Père Tout-Puissant.
A quoi sert à l’homme de s’attaquer à Dieu si, le jour de sa mort, même s’il avait beaucoup de biens matériels, il n’a même pas le temps d’arranger son doigt ?
Vous ne savez pas de quoi est faite votre vie et pourquoi vous vivez. Car, exister physiquement c’est apparaître comme presque rien.
Pourquoi tuer son prochain et espérer rester en vie, et pour combien de temps ? Dieu n’est pas le temps, ni l’espace. Il est un TOUT dans le TOUT.
La génération du Kongo perdra tout. Elle sera embrouillée et compliquée par des enseignements et des principes moraux pervers, corrompus du monde européen. Elle ne connaîtra plus les principes maritaux de ses ancêtres, de son Nzambi-a-Mpungu Tulendo. Elle ignorera sa langue maternelle.
Alors je vous encourage à ne pas négliger ni mépriser vos langues maternelles. Il faut les enseigner à vos enfants et à vos petits-enfants.
Car viendra un temps où les langues des colons seront oubliées. Dieu le Père Tout-Puissant a donné à chaque groupe humain une langue qui sert d’alliance de communication. Ne la négligez ni méprisez jamais.
L’esprit veille sur moi, comme il veille également sur vous tous.
Dieu demeurera toujours votre guide et votre protecteur. Servez-le jusqu’à la fin de votre vie.
Que cette séparation ne vous plonge pas dans le désespoir.
Je vous le promets, mort ou vivant, je vous ramènerai la liberté.
Mort ou vivant, je vous emmènerai à la liberté et au salut à jamais.
Notre pays sera indépendant administrativement. Cependant, une liberté totale viendra plus tard lorsque nous acquerrons une deuxième indépendance que nous appellerons : DIPANDA DIA NZOLE.
Celle-là sera spirituelle et à ce moment-là seulement, mon nom sera respecté et ma promesse sera accomplie par la liberté à jamais…
INGETA… Par la liberté à jamais… ».
Son arrestation, son procès, sa vie en prison et sa mort
Le 12 Septembre 1921, Kimbangu se rendit aux autorités coloniales qui l’arrêtèrent.
Le 29 Septembre 1921 commença le procès de Kimbangu et de ses adeptes.
Le commandant de Rossi (un Italien au service de l’armée belge) fut nommé juge unique du tribunal militaire exceptionnel. Le ministère public était tenu par le Français, Fernand Dupuis, commissaire adjoint de district. Berreware, de nationalité belge était le greffier du conseil de guerre de Mbanza-Ngungu. Kimbangu ne disposait pas d’assistance juridique. Il fut accusé de trouble à l’ordre public, d’incitation à la révolte contre le pouvoir établi et d’incitation à la haine raciale. Mais ce dernier s’est défendu en disant qu’il s’est borné à prêcher les messages de Nzambi-a-Mpungu Tulendo.
Le commandant de Rossi demanda alors à Kimbangu : « Es-tu le fils de Dieu comme le Christ ou bien le nouveau prophète de l’Afrique noire » ? Simon Kimbangu répondit : « Monsieur, j’ai reçu de Dieu la mission de proclamer dans le monde entier la nouvelle du salut éternel. Je suis le sauveur qui redonnera la liberté aux Noirs du monde par la non-violence ». Le commandant lui demanda ensuite : « Kimbangu, as-tu ressuscité des morts ? Cela est clairement écrit dans mes rapports. Alors » ? Simon Kimbangu répondit : « Oui, Monsieur. J’ai rendu la vie aux morts par la puissance divine que Dieu me transmet directement par ses forces ».
Le lundi 3 Octobre 1921 était le jour de la fin des audiences. Dans son réquisitoire, le ministère public requit la peine de détention à vie contre Kimbangu. La cour se retira un bref instant puis revint rendre le verdict. Le conseil de guerre condamna Kimbangu à la peine de mort. Cependant, Fernand Dupuis décida d’introduire un recours en grâce en faveur du Kimbangu.
Et le 19 Novembre 1921, le roi Albert 1 er prit une décision définitive au recours en grâce en faveur de Simon Kimbangu. La peine de mort fut commuée en détention à perpétuité.
Le 19 Janvier 1922, Kimbangu débarqua à Lubumbashi et fut emmené ensuite jusqu’à la prison de Kasombo où il fut écroué. Simon Kimbangu fut placé dans une cellule de 1 m 20 de long et de 80 cm de large, ce qui fait qu’il ne pouvait pas s’étendre correctement pour dormir et qu’il passait des nuits très inconfortables.
Le jeudi 11 Octobre 1951 à 5 h du matin, Kimbangu s’adressa aux soldats qui le surveillaient. Il leur dit : « Soldats, j’ai un message. L’Eternel m’a révélé que demain, vendredi à 15 h précises, je quitterai ce monde ». Et comme il l’avait dit, il mourut le vendredi 12 Octobre 1951 à 15h.
Réflexions sur l’œuvre de Simon Kimbangu
Simon Kimbangu était réellement un envoyé (ntumua en Kikongo) de Dieu tout-puissant car il a fait plusieurs miracles et tout ce qu’il a dit dans sa célèbre prophétie du 10 Septembre 1921 à Mbanza-Nsanda et cette dernière s’est réalisée. Son message était un message subversif étant donné qu’il a lutté pour la libération de l’homme noir qui n’était alors pas l’égal de l’homme blanc. Lui comme les 37 000 autres personnes déportées entre 1921 et 1957 ont sacrifié toute leur vie et ont accepté d’être humiliés afin que l’homme noir soit libre. Il est donc très important pour les générations actuelles de s’intéresser très attentivement à l’histoire de ce très grand personnage qu’est Simon Kimbangu si l’on veut voir du changement au Kongo et plus généralement en Afrique. Car Simon Kimbangu n’a pas combattu seulement pour le Kongo, il a lutté pour la libération de l’Afrique toute entière et pour l’élévation de la race noire qui jusqu’à présent se trouve reléguer.
Enfin, en 2021 ça sera le centenaire du début de l’œuvre de Simon Kimbangu et donc je pense qu’il sera très intéressant de savoir où on en est par rapport à ce que cet héros de l’histoire de l’Afrique et du monde plus généralement nous avait promis à savoir la deuxième indépendance : la fameuse dipanda dia nzole.
Je termine par un message d’encouragement : « Simon Kimbangu a fait sa part. A nous de faire la nôtre » !
Source : Simon Kimbangu, Les résistants dans la colonie du Congo belge, Serge Diantantu.
*Mandombe : Le mandombe est une écriture de type syllabaire inventée en 1978 par Wabeladio Payi à Mbanza-Ngungu dans la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC).
Elle est enseignée dans les écoles primaires, secondaires et supérieures kimbanguistes de RDC, en Angola, au Congo-Brazzaville, et d’autres pays d’Afrique. Il y a plus de 500 professeurs dans les CENA (Centre de l’Écriture négro-africaine) en République démocratique du Congo et dans d’autres pays.
Elle est utilisée pour transcrire le kikongo, le lingala, le tshiluba et le swahili – quatre langues nationales de la République démocratique du Congo – et plusieurs langues de l’Afrique centrale et australe. Actuellement, l’Académie de mandombe, qui est le centre de recherches scientifiques du CENA, travaille sur la transcription de plusieurs langues d’Afrique subsaharienne.
Un dossier de demande d’encodage de l’écriture mandombe a été introduit à l’Unicode au mois de Décembre 2010. Ce dossier a été discuté à la réunion du Comité technique de l’Unicode au début du mois de Février 2011.
Clint Zembo NSONSA, militant pour la cause africaine

Pour en savoir plus sur l’auteur du livre Simon Kimbangu, les résistants dans la colonie belge : https://www.facebook.com/serge.diantantu.39
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